Hier je suis allée voir un petit bijou de film…. Le discours d’un roi de Tom Hooper. Oui un vrai petit bijou touchant, émouvant, intéressant, sensible, très bien réalisé…
Les acteurs sont tous excellents, les premiers comme les seconds rôles.
Dans le Rôle : George "Bertie" VI, Colin Firth, dans celui de son épouse la Reine Elizabeth, Helena Bonham Carter et dans le rôle très important de Lionel Logue, Geoffrey Rush.
D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.
Albert Windsor dit "Bertie", incarné par Colin Firth à l'écran, régnera sous le nom de George VI de 1936 à sa mort, en 1952. Il sera le premier chef du Commonwealth. A la mort de son père en 1936, c'est son frère aîné qui monte sur le trône. Ce dernier abdique quelques mois après, et Albert devient Roi d'Angleterre en décembre 1936. Il aura à diriger son pays à travers la montée du nazisme et la deuxième Guerre mondiale, avec Winston Churchill comme premier ministre. La guerre ayant porté atteinte à sa santé, il décède en 1952, laissant sa fille Élisabeth monter sur le trône.
Le Roi Edward VIII, joué ici par Guy Pearce, a marqué l'Histoire pour avoir été le seul monarque d'Angleterre à avoir abdiqué de son initiative, et par amour. Il aimait une Américaine deux fois divorcée, Wallis Simpson, et il lui était impossible de se maintenir sur le trône et de se marier avec elle. L’Eglise d'Angleterre, dont le roi était le Chef, interdisait le remariage après divorce. Plus controversé, Édouard VIII était proche de nombreux notables qui soutenaient le nazisme. Son frère cadet Albert (Colin Firth dans le film) prit le trône après lui.
Afin de coller au plus près à la véracité des faits, réalisateur et comédiens se sont beaucoup documentés sur le sujet et les personnages. Et peu de temps avant le tournage, le journal intime de Lionel Logue, qu'interprète Geoffrey Rush, a été retrouvé, offrant des informations de premier choix sur l'histoire décrite par le film. "La découverte du journal intime était inespérée. Au départ, j’ai bien cru que j’allais devoir me contenter d’une photo du véritable Lionel qu’on m’avait donnée. Mais quand j’ai lu le journal intime, j’ai mieux compris ses réflexions et le fonctionnement de son cerveau. Cela m’a même aidé à comprendre le cheminement mental qui l’amenait à formuler son diagnostic." confie Geoffrey Rush.
Le scénariste David Seidler souffrait de bégaiements durant son enfance. L'exemple du roi George VI l'a beaucoup inspiré à soigner ce problème. "George VI est devenu un véritable héros pour David Seidler. Il a compris que le roi avait réussi à surmonter partiellement son bégaiement et il s’est dit que s’il y était arrivé, il pouvait le faire, lui aussi. C’est pour cela qu’il a voulu écrire cette histoire qui lui tenait tant à cœur." explique Geoffrey Rush.
Avec Le Discours d'un roi, c'est la troisième fois de sa carrière que Colin Firth se glisse dans la peau d'un personnage bègue. Malgré son "expérience", rien n'a été plus facile pour Colin Firth qui confie: "Je suis reparti à zéro. C'est essentiellement en discutant avec David Seidler [le scénariste] que j'ai pu travailler mon personnage. En effet, ce n'est pas tant le bégaiement que j'ai cherché à jouer que l'angoisse que cela peut générer". (...)"Du coup, j'ai mieux compris la dimension héroïque de mon personnage qui réussit à s'affranchir de son infirmité."
La 64ème cérémonie des BAFTA, l'équivalent britannique des Oscar américains, a couronné Le Discours d'un roi de Tom Hooper, augurant le meilleur pour le film, favori des Oscar remis le 27 février prochain. Grand gagnant de cette édition 2011, le destin contrarié du roi bègue remporte 7 récompenses dont celles de meilleur film, meilleur scénario original, meilleur acteur pour Colin Firth et des meilleurs seconds rôles pour l'Australien Geoffrey Rush et Helena Bonham Carter. Le Français Alexandre Desplat obtient également le trophée de la meilleure musique de film. Le BAFTA du meilleur réalisateur a néanmoins échappé au britannique Tom Hooper, David Fincher lui ayant étant préféré pour The Social Network qui remporte également le BAFTA du meilleur scénario adapté et celui du meilleur montage.
Le Discours d'un roi a été nommé à 7 reprises aux Golden Globes 2011, notamment dans les catégories meilleur drame, meilleur réalisateur et meilleur acteur (Colin Firth). Le prix d’interprétation dans la catégorie drame est revenu à Colin Firth.
Par ailleurs, Le discours d'un a obtenu le plus grand nombre de nominations aux Oscars. Il a été sélectionné dans 12 catégories, contre 10 pour True Grit des frères Coen. Réponse le 27 février…
Voilà…
Que vous dire de plus ?
Que ce film est plein d’humanité, montre le courage et la volonté d’un homme soutenu par l’amour de sa femme et l’amitié de son thérapeute.
Les deux hommes ont été amis jusqu’à la fin de leur vie.
Cela montre aussi l’envers de la vie des princes et des princesses… vie dure, sans grande tendresse… pour ne pas en dire plus.
Surtout si vous le pouvez, courrez le voir… vous ne serez pas déçus.
Le cinéma, quand il est comme ça, apporte tellement d’émotion et de bonheur…
Lilou