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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 12:14

http://www.livredepoche.com/sites/default/files/styles/cover_book_focus/public/media/imgArticle/LGFLIVREDEPOCHE/2012/9782253045533-T.jpg

 

« "C'est donc un journal ordinaire, mon père ? Vous n'y parlez pas de votre vie spirituelle ?

- C'est cela, la vie spirituelle : ces choses ordinaires que l'on fait tout au long de la journée." »

 

 

Je n’ai pas pu résister à lire de nouveau, très vite, un P.D. James avec son commandant Adam Dalgliesh… Apparemment « Meurtre dans un fauteuil » est antérieur au volume que j’ai déjà lu, « Le Phare ». Là, on trouve AD en convalescence après une maladie qu’on lui avait diagnostiquée mortelle…. Du coup, il avait fait une sorte de bilan de sa vie… et bien que sauf grâce à une erreur de diagnostic… il avait décidé de prendre beaucoup de recul avec son ancienne vie, surtout celle de policier de Scotland Yard. Néanmoins, il se rend à l’invitation d’un très vieil ami dans un centre pour personnes handicapées, Toynton Manor. Le père Baddeley qu’il n’a pas vu depuis plusieurs décennies veut lui demander son avis de policier. Or quand il arrive, le père Baddeley est décédé d’une crise cardiaque (selon la version officielle), est incinéré et enterré. Adam est triste, déçu d’être arrivé trop tard et même un peu coupable, perturbé… et de suite, son côté policier relève des détails, (des indices ?) qui lui font douter de la véracité de cette crise cardiaque. Pourtant, le père Baddeley était un vieil homme, malade du cœur, qui rentrait d’un séjour à l’hôpital. Tout porte à croire qu’il est effectivement mort d’une crise cardiaque. Mais, il décide de rester quelques jours et de voir ce qu’il peut apprendre et essayer de découvrir pourquoi le père Baddeley avait fait appel à lui… Il fait connaissance avec la « drôle » de communauté des patients, du personnel, des invités… peu à peu les morts s’accumulent… Contre son envie, il redevient le policier qu’il a toujours été et veut savoir, comprendre…

Bien écrit, bien mené, fouillé… on ne découvre qu’au bout d’un suspens presque pesant la vérité dans la toute fin du livre. Elle est douée PD James, y a pas à dire. Au niveau qualité, juste un peu en dessous du Phare.

J’aime cette auteure !

 

 

« Ce désabusement vis-à-vis de son métier était-il simplement dû à sa maladie, au rappel salutaire de l'inéluctabilité de la mort ?

Ou bien le symptôme d'un malaise plus profond, de cette période de l'âge mûr, où l'on rencontre alternativement des zones de calme et de vents capricieux, où l'on se rend compte que les projets remis le sont définitivement, que maintenant on ne visitera plus de ports inconnus, que ce voyage, et d'autres avant lui, étaient peut-être une erreur, où l'on ne se fie même plus aux cartes maritimes et au compas ».

 

 

Résumé éditeur :

Adam Dalgliesh, un des plus fins limiers de Scotland Yard, a reçu une lettre d’un vieil ami l’invitant à lui rendre visite. Lorsqu’il arrive à Toynton Manor - l’institution pour handicapés dont son ami est l’aumônier -, Dalgliesh apprend la triste nouvelle : le père Baddeley est mort. Dalgliesh ne croit guère à une crise cardiaque. Aussi s’attarde-t-il dans cette étrange demeure. Très vite, Toynton Manor lui apparaît comme un repaire où les intrigues, les haines, les jalousies créent une atmosphère irrespirable. La série de morts mystérieuses qui s’ensuivent ne fait que confirmer ses soupçons...

 

 

Toynton Manor a été construit par le grand-père de Wilfred. Son fils l’a laissé en fidéicommis à Wilfred et à sa sœur, Millicent. Wilfred a racheté sa part à elle quand il a ouvert son centre. Il y a huit ans, il avait contracté une sclérose en plaques qui progressait très rapidement. Au bout de trois mois, il s’est retrouvé cloué dans un fauteuil roulant. Puis il a entrepris un pèlerinage à Lourdes et a réussi à guérir. Il paraît qu’il avait conclu un marché avec Dieu : « Si tu me guéris, je consacre Toynton Manor et tout mon argent à aider les handicapés ». Dieu lui a rendu le service qu’il demandait et maintenant Wilfred s’acquitte de sa promesse. Il doit craindre de retomber malade si jamais il rompait le contrat. Je le comprends. J’agirais probablement comme lui. Au fond, nous sommes tous superstitieux, surtout en ce qui concerne notre santé.

 

 

Lien vers la fiche du livre sur Babélio

 

http://www.babelio.com/livres/James-Meurtre-dans-un-fauteuil/8841

 

 

« Jennie Pegram se pencha par-dessus la table et, feignant le dégoût, dit avec une moue :

« Quel drôle de métier vous faites ! Attraper des assassins et les faire pendre ! Je ne comprends pas comment cela peut vous plaire.

- cela ne me plaît pas. En outre, on ne pend plus les criminels de nos jours.

- Vous les enfermez pour la vie, n’est-ce pas pire ? Et je parie que ceux que vous avez arrêtés dans votre jeunesse ont été pendus ».

Dalgliesh décela une lueur avide, presque lubrique, dans les yeux de la jeune fille. Ce  n’était pas la première fois qu’il constatait ce phénomène.

« Cinq, très exactement, répondit-il d’un ton calme. Curieux : c’est toujours de ceux-là que les gens veulent entendre parler ». »

 

 

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commentaires

P
<br /> moi je viens de faire un bon somme dans le fauteuil .. dure fin de semaine entre chaleur et nuits courtes ! biz ma Véro<br />
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