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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 23:10

 

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Il y avait longtemps que je n’étais pas allée au théâtre. J’aime le théâtre, même si je ne suis pas une spécialiste… j’aime voir, ressentir sur scène, tout près, une histoire… voir les acteurs, ressentir une ambiance, vibrer… j’ai tellement aimé plus jeune aller en Avignon pour son festival, unique… des vrais moments de bonheur.

Hier, se donnait à Charleville, au théâtre municipal, « Lucrèce Borgia », pièce de Victor Hugo, mise en scène par David Bobée avec en tête d’affiche, Béatrice Dalle pour ses premiers pas sur scène… oui la fameuse inoubliable Betty de « 37°2 le matin » de Jean-Jacques Beinex. Je vous avoue qu’à l’époque j’avais beaucoup aimé et j’avais été marquée par ce film fort, fou, plein de passion… et bien sûr en particulier par Béatrice Dalle. Sa sensualité animale me paraissait tout à fait adaptée à ce rôle, à ce personnage complètement sulfureux qu’est Lucrèce Borgia. Hummm je vous le dis de suite, déception totale de ce côté-là… mais attendons un peu avant d’aller plus loin. D’ailleurs, avant de parler plus en détails du spectacle, attention pour les personnes qui souhaitent aller voir ce spectacle qui je peux déjà vous le dire est un très très beau moment d’émotions, ne lisez pas la suite. Car je vais dévoiler donc spoiler des effets de mise en scène qu’il est franchement plus « fun » de découvrir au moment du spectacle !

 

La pièce, le contexte :

« Lucrèce Borgia est une pièce de théâtre en prose de Victor Hugo, représentée pour la première fois au théâtre de la Porte-Saint-Martin le 2 février 1833.

Elle raconte l'histoire de Lucrèce Borgia. Plus encore que dans les autres pièces de Hugo, le « grotesque » est poussé à l’extrême ».

Wikipédia

 

Je vous avoue que je n’ai pas lu cette pièce et qu’après avoir vu la représentation théâtrale, j’en ai très envie… je vous raconterai ! 

 

Résumé éditeur de la pièce d’Hugo :

Indifférente à la haine de l'Italie entière, Lucrèce Borgia parade au carnaval de Venise. Qui pourrait inquiéter cette femme de pouvoir qui baigne dans l'adultère, l'inceste et le crime ? Elle a peur cependant, et tremble. pour un simple capitaine qu'elle cherche parmi la foule. Il se nomme Gennaro. Il est amoureux d'elle, lui qui tient les Borgia en aversion et insulte leur blason. Or Gennaro n'est autre que son fils, né de ses amours incestueuses avec son propre frère, et le jeune homme ignore tout de son passé et de ses origines. Lucrèce est un monstre, mais aussi une femme et une mère. Comment protéger son enfant, comment le soustraire à la fureur d'un mari qui le croit son amant ?

En 1833, ce mélodrame tragique surpasse tous les triomphes de Victor Hugo.

 

Lien vers la fiche de la pièce sur Babélio

http://www.babelio.com/livres/Hugo-Lucrece-Borgia/9841

 

Voilà pour les faits… maintenant passons à cette mise en scène, très originale, pleine de punch… de David Bobée.

Ce jeune metteur en scène a fondé sa compagnie Rictus en 1999 à Caen. Il œuvre pour un théâtre sans frontières. Ses interprètes sont acteurs, danseurs ou acrobates, professionnels, amateurs ou en situation de handicap, et brillent par leur diversité de nationalités et de cultures. David Bobée est engagé dans une recherche théâtrale originale (il nous l’a prouvé hier à Charleville !). Depuis septembre 2013, il est directeur du Centre Dramatique National de Haute-Normandie, premier CDN à vocation transdisciplinaire.

 

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Résumé du spectacle :

Gennaro, soldat de fortune, ne sait de qui il est né. Lors d’un bal il rencontre à Venise la célèbre Borgia qui paraît vouloir le séduire mais les compagnons de Gennaro la reconnaissent et l’insultent.

Gennaro part avec ses compagnons à Ferrare où règnent Lucrèce et son époux Alfonse d’Este ; il injurie la duchesse en arrachant une lettre de son blason au fronton de son palais : Borgia devient alors Orgia… Alfonse d’Este imagine qu’il est l’amant de Lucrèce et tente de l’empoisonner ; mais Lucrèce le sauve, en le suppliant de fuir. Gennaro qui n’est pas parti, se retrouve en compagnie de ses camarades à une fête donnée par une jeune patricienne. Survient Lucrèce qui leur annonce qu’ils sont tous empoisonnés. Elle découvre avec terreur Gennaro et tente de le sauver. Mais, inexorable, il l’accuse et la poignarde.

 

 

Avant d’aller encore plus loin, je vous propose la distribution de la pièce :

Béatrice Dalle : Lucrèce Borgia

Pierre Cartonnet : Gennaro

Alain D’Haeyer : Don Alfonse d’Este

Radouan Leflahi : Jeppo

Marc Agbedjidji : Oloferno

Mickaël Houllebrecque : Ascanio

Juan Rueda : Apostolo

Pierre Bolo : Maffio

Jérôme Bidaux : Gubetta

Marius Moguiba : Rustighello

Catherine Dewitt : La Negroni

Composition musicale / Chant : Butch McKoy

 

 

 

Vous avez vu dans la distribution, un chanteur : Butch McKoy.

1ère originalité de la mise en scène que j’ai particulièrement appréciée… musique en live.

Quand débute le spectacle, ombre et lumière… une guitare, une voix… une belle ambiance s’installe.

« Butch McKoy, musicien et chanteur dans le spectacle Lucrèce Borgia, nous offre un concert acoustique en petit comité. Avec sa guitare, sa voix sensible et expressive, il nous entraîne dans une ambiance folk et dans un rock à fleur de peau ».

 

Je vous propose pour vous faire une idée, une vidéo de ce chanteur… ce n’est pas celle du spectacle de Lucrèce Borgia, mais cela donne une idée.

J’ai vraiment beaucoup aimé !!! 1er gros coup de cœur…

 

 

 

 

 

 

Le décor est dépouillé, moderne, souvent entre ombres et lumières… dans le fond, des rails métalliques portant des projecteurs de lumière, montent et descendent… Cela crée une ambiance très particulière, parfois intime, parfois inquiétante, glauque… Ce mur de projecteurs à la verticale reflète les corps en mouvement dans l’eau noire… Seules apparaissent très lumineuses, les lettres BORGIA.

 

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Dans l’eau… oui car la scène est composée d’un plateau d’eau et tout au long de la pièce, alternent différentes séquences de jeux d’eau, de jets d’eau… les acteurs y sautent, s’y vautrent, éclaboussent… cela donne une mise en scène originale, intéressante !

Les jeunes acteurs qui forment la bande d’amis de Gennaro sont comédiens, danseurs et acrobates. Ils ont un look très actuel, habillés comme les jeunes de nos jours, plutôt bien musclés (vous voyez les danseurs de hip hop ou de Capoeira). D’ailleurs, leur plastique irréprochable est bien mise en valeur ! 

 

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Ils sont très doués en danse et acrobatie, mais certains ont plus de prestance théâtrale et une meilleure diction que d’autres. Pour certains, cela a nui un peu à la bonne compréhension du texte. Heureusement, ce n’était pas les rôles principaux.

Pierre Bolo qui joue le rôle de Maffio, le très grand ami, le frère de Gennaro, sort du lot parmi ces jeunes acteurs. Gennaro qui est joué par Pierre Cartonnet est un peu moins bon… mais il s’améliore je trouve dans la 2e partie de la pièce.

 

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Un qui m’a paru vraiment excellent acteur et pour qui j’ai eu un gros coup de cœur est Jérôme Bidaux dans le rôle de Gubetta qui est l’homme de mains, l’homme des basses œuvres de Lucrèce Borgia. Il joue très bien, tout en finesse, avec plein d’humour, de dérision… Un vrai bon acteur de théâtre. Je viens de voir ceci à son propos dans une critique « Jérôme Bidaux, éblouissant Gubetta, chez qui la jouissance du mal ne se départ jamais de la mélancolie la plus noire »…

 

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Un autre qui est très bon aussi dans un autre genre est Alain D’Haeyer qui joue Don Alfonse d’Este, le 4e mari (et encore vivant ! exploit) de Lucrèce. Son jeu est subtile, puissant… très bien !

En face malheureusement, Béatrice Dalle fait pale figure.

Elle qui dit en interview qu’elle ne veut pas jouer Lucrèce mais l’habiter… et bien, elle n’y réussit point.

Le choc est rude dès son entrée. Son physique a changé depuis Betty… mais bon, c’est le lot commun à tous. Mais on ne la sent pas du tout à l’aise dans ses mouvements, complètement coincée… et le monologue qui débute son entrée est dit sans aucune émotion. Sa voix porte peu… et c’est le cas tout au long de la pièce.

Son jeu s’améliore un peu vers la fin… mais à peine.

J’en attendais peut être beaucoup, mais c’est vrai que vu sa personnalité, elle aurait pu, elle aurait dû ne faire qu’une avec cette Lucrèce Borgia, cette empoisonneuse, incestueuse, fille de pape et de courtisane à la réputation sulfureuse et détestable. Ce rôle était pour elle… et elle n’en fait rien. C’est dommage.

Heureusement, la puissance du texte, la mise en scène ingénieuse, pleine de vie, de surprises font que cette pièce reste une magnifique réussite et nous insuffle une énorme vitalité, une puissance, une force incroyable….

Je ne voudrais pas oublier de citer une actrice, Catherine Dewitt qui joue La Negroni, une princesse décadente… très bonne actrice, belle diction… elle aurait sans doute pu, ma foi, faire une belle Lucrèce Borgia !

 

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Originalité encore dans la mise en scène des combats… on ne voit aucune épée…. non… juste des combats de lutte à mains nues, de danses hip hop etc.

Et pour montrer la décadence extrême de cette société… une fête incroyable, très « sexuelle » où les hommes sont travestis avec des robes d’époque et dansent, s’enivrent… jusqu’à la mise à mort, terrible, dans une lumière rouge… rouge sang.

 

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Oui, dans ce spectacle, on va de surprises en surprises… et on en ressort habités, vivants…

 

Donc, vous l’aurez compris, j’ai passé une excellente soirée avec une très bonne amie !

 

 

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 20:21

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Cette année, la destination choisie pour le voyage annuel de l’association des anciennes de l’Espoir (groupe gymnique de Châlons-en-Champagne dont j’ai fait partie il y a bien longtemps et qui est un peu une « affaire » de famille…) était la Haute-Marne.

Au programme : Nogent le matin et la visite d’un atelier de coutellerie à l’ancienne des deux frères Henry – Repas à Nogent puis visite à Orges du Moulin de la Fleuristerie.

Journée très agréable et passionnante…

Car nous sommes partis à la découverte de deux métiers, deux savoir-faire encore très vivants en Haute-Marne.

Et ce sont des passionnés que nous avons rencontrés… très intéressant !

 

Nogent, près de Langres (ville natale de Denis Diderot, dont le père était maître coutelier), est donc située dans le département de la Haute-Marne, en Champagne-Ardenne. La ville était appelée Nogent-en-Bassigny jusqu’en 1972.

L’art des ciseliers nogentais, dont le savoir-faire remonte au XVIIe siècle, se distingue par sa qualité qui a fait sa renommée au-delà des frontières.

Le nom de la ville est devenu une marque, un gage de qualité au point qu’au XIXe siècle, la ville était surnommée « Nogent les couteaux ».

L’abondance du minerai de fer, la forêt pour combustible, les cours d’eau pour la force hydraulique, du grès pour donner le tranchant de l’outil : autant d’éléments qui ont favorisé l’introduction de la coutellerie dans le sud de la Champagne.

Voilà pour le comment du pourquoi de la coutellerie dans le Nogentais…

Nous aurions pu visiter le musée de la Coutellerie… il parait qu’il est très bien. Mais le choix s’est porté sur un atelier, une entreprise encore en activité… avec un grand savoir-faire… les frères Henry travaillent avec passion comme au siècle dernier. Ils nous ont reçu très gentiment dans leur antre et nous ont raconté leur métier. De l’autre côté, l’épouse de l’un des deux, qui tient la boutique nous a parlé, elle aussi avec beaucoup de passion et de connaissance, des couteaux, des ciseaux de toutes sortes. C’est une histoire de famille qui se transmet de génération en génération. Ceci dit, les 2 frères seront sans doute les derniers.

Certaines participantes du voyage ont même apporté leurs couteaux et ciseaux à réparer… hé hé

Après cette visite fort intéressante, nous avons pris un bon repas à l’hôtel du commerce, puis direction Orges.

Là nous avons découvert le Moulin de la fleuristerie, dernier centre en France de fabrication d’accessoires pour la Haute couture et la décoration. Le cadre est agréable, en pleine campagne, l’accueil est chaleureux. La roue à aubes du moulin entraine toujours les machines du XIXe siècle.

Dernier centre en France de production de pistils, pétales, feuilles et fruits pour fabrication de fleurs et créations florales, ARTamin' continue dans un esprit de tradition et d'innovation à fournir tous les passionnés de créations florales professionnels ou particuliers.

Nous débutons notre visite avec un petit atelier où chacun « fabrique » délicatement des fleurs… tiges, pistils, pétales, colle… et hop tout le monde essaie… et réussit !

Ensuite, nous suivons notre guide dans les différentes salles du moulin… traces du passé de l’activité du Moulin et aussi découverte de l’activité actuelle.

Technicité, traditions, histoire, savoir-faire s’entrechoquent… et nous est conté avec passion par notre guide. Merci à elle ! Elle a su faire revivre la vie des ouvrières… impressionnant !

Bref une visite vraiment bien que je vous conseille vivement !

Et puis, il faut bien rentrer… retour sur Châlons.

Je vous propose deux vidéos.

Une faite avec mes photos et celles de mon oncle Henri (merci à lui).

 

 

 

 

Et une autre, fort intéressante, que j’ai découverte sur la page Facebook du Moulin

https://www.facebook.com/pages/ARTamin-Moulin-de-la-Fleuristerie/368763298574?fref=ts

 

qui a été réalisé par France 3 lors d’un Midi en France en Champagne-Ardenne.

Ça vaut le coup de la regarder…

 

 

 

 

 

Bon visionnage et bonne découverte.

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15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 20:36

http://masmoulin.blog.lemonde.fr/files/2013/04/louvre-lens.jpg

 

Quelle bonne idée tout de même de décentraliser la culture avec ces « extensions » de grands musées nationaux, en région…

J’ai été éblouie par le Centre Pompidou-Metz… non seulement par les œuvres, par les expositions mais avant tout par son architecture extérieure… un pur bonheur pour les yeux… enfin c’est mon ressenti.

Pour être honnête, cet éblouissement, on ne le ressent pas à Lens. Je n’ai pas spécialement apprécié son architecture extérieure. De plus, pour le trouver, il faut le vouloir… si par hasard mon billet est lu, merci de renforcer la signalétique… et pourquoi pas, d’aménager de beaux jardins alentours. Cela rendrait tout de suite les choses plus agréables pour le visiteur.

De plus, la proximité immédiate avec le stade de foot, le stade Bollaert n’améliore pas les choses (confusion des parkings,…).

Ceci dit, l’aménagement intérieur est tout à fait bien pensé… et on circule très bien.

Le jour où je m’y suis rendue, il y avait du monde, de nombreuses nationalités. Je pense qu’il connait un beau succès, mérité. Situé un peu loin du centre ville, j’espère que les visiteurs prennent le temps de découvrir un peu les alentours…

 

La visite démarre par la fameuse Galerie du Temps. Originalité du musée.

Qui au départ m’a paru judicieuse et intéressante.

En effet, en arrivant dans l’immense salle de la Galerie du Temps, on a une vue d’ensemble sur l’espace, les œuvres exposées. C’est assez impressionnant.

Les œuvres sont installées dans l’ordre chronologique, sans cloison aucune, permettant ainsi au visiteur d’englober d’un seul coup d’œil toutes les styles d’art et civilisations à une même date donnée.

Ce qui au départ, parait une très bonne idée, se révèle très vite un handicap pour le visiteur lambda. Car cela donne une impression de fouillis… on se repère très difficilement. Avec le risque de passer à côté de certaines œuvres. Et pour moi cela s’est révélé également comme une certaine frustration car très peu d’œuvres pour chaque période… et pas toujours les meilleurs exemples (choix parfois peu judicieux).

 

 

 

L’exposition temporaire actuellement au Musée Louvre-Lens est consacrée à Rubens.

Elle est tout à fait passionnante et très bien faite.

Son intitulé est « L’Europe de Rubens » car on suit l’artiste à travers ses voyages en Europe, ses différentes influences, les autres artistes qui l’ont inspirés, stimulés (modèle ou concurrent) comme par exemple Le Bernin que je ne connaissais pas du tout, mais qui est fort captivant.

L’exposition nous montre donc bien sur des œuvres de Rubens, en priorité, mais pas seulement… également les œuvres de ses contemporains, ou de ceux qui l’ont inspirés.

L’exposition m’a permis aussi de comprendre comment Rubens a mis son talent, son art au service de sa foi, pour contrecarrer le protestantisme et tenter de faire revenir à la Sainte Eglise Catholique, ces réformés en les saisissants avec la beauté de l’art. Encourager la conversion par l’éblouissement des sens. Passionnant de voir ce côté des choses.

On voit aussi l’artiste multiple, peintre bien sur, mais aussi sculpteur, scientifique, lettré etc.

En résumé, l'exposition est organisée autour de 6 thématiques :

- L'Europe des cours

- Emotion religieuse et foi baroque

- Monumentalité éphémère

- Rubens, émulation et concurrence

- Rubens et la république des lettres

- Les voies du génie

 

Une présentation de cette exposition avait été faite dans l’émission Télématin, sur France 2. Elle donne une très bonne idée de l’expo.

Je vous la propose

 

link

 

 

Après avoir vraiment apprécié cette belle exposition Rubens, on a poursuivi la visite par un aspect assez nouveau et très intéressant que propose le Musée Louvre-Lens.

En sous-sol, on peut découvrir les réserves visibles… et surtout, de nombreux outils informatiques didactiques permettant de découvrir et comprendre la vie cachée des musées. Les acquisitions, les restaurations etc.

Des diaporamas bien faits, pas trop longs, via des interviews permettent aussi de découvrir les différents métiers d’un musée. Vraiment cela m’a beaucoup intéressé et plu.

Surtout si vous allez visiter ce musée, il ne faut pas louper cet aspect de la visite.

 

 

Par ailleurs, j’ai fait une petite vidéo perso de la visite du Musée Louvre-Lens…

Juste pour le plaisir !

 

 

 

 

 

 

Je vous recommande d’aller visiter ce musée… il vaut le déplacement.

Voici le site officiel.

http://www.louvrelens.fr

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 01:29
Visite inoubliable au musée Rodin




C'est avec un peu de retard que je fais enfin un billet sur la visite du Musée Rodin que nous avons faite tite Ma et moi, en février dernier.
Très belle visite lors d'une belle journée d'hiver avec un beau soleil...
Le musée se situe dans le très bel hôtel Biron, hôtel particulier du 18e siècle proche des Invalides. Il possède de magnifiques jardins où ont été installées des œuvres de Rodin.
On peut y admirer les œuvres de Rodin, bien sûr, mais aussi quelques unes de ses proches et en particulier de Camille Claudel.
Pour être honnête, j'aime beaucoup Rodin et Camille Claudel, donc il y a longtemps que je rêvais de visiter ce musée ! Et je n'ai absolument pas été déçue...
C'est un vrai plaisir, un moment de bonheur !
 
Je me permets de vous parler un peu ici de Rodin. Les grandes lignes lol
Je me suis fort inspirée d'un petit livre fort intéressant, prêté par une amie : « Rodin, les mains du génie » d'Hélène Pinet aux éditions Gallimard dans la belle petite collection Découverte Gallimard.
 
François-Auguste-René Rodin est né le 14 novembre 1840 à Paris.
Le modelage, la sculpture est sa véritable vocation. Sa dextérité, sa rapidité à malaxer la terre, bref son savoir-faire immédiat et le plaisir éprouvé lui confirment qu'il a trouvé sa voie.
 
« J'ai beaucoup travaillé chez les autres. Ceux qui ont été pauvres comme moi, n'ayant ni secours d'Etat, ni pension, ont travaillé chez tout le monde ».
Rodin
 
1er scandale : Rodin expose « L'Age d'Airain » en 1877.
Il est accusé de moulage sur nature !
1880. Edmond Turquet, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux Arts, confie à Rodin encore peu connu mais très contesté, un projet public d'envergure, destiné au futur musée des Arts décoratifs : la réalisation d'une porte monumentale ornée de bas-reliefs représentant La Divine Comédie de Dante : la fameuse porte des enfers ! (superbe je trouve !)
Rodin restera 20 ans aux prises avec sa « Porte », sans jamais l'achever... toujours en évolution.
La Porte ne pourrait comporter toutes les sculptures qu'il lui destina. Innombrables, elles représentent l'évolution de son inspiration, le « journal de sa vie sculptée ».
Par la suite, il élimine de nombreux personnages et le modèle en plâtre qu'il expose en 1900 est dépourvu de toutes les figures en ronde-bosse. A la mort du sculpteur, la Porte est remontée par le 1er conservateur du musée Rodin. Elle sera coulée en bronze pour la 1ère fois en 1926 pour le musée Rodin de Philadelphie.
C'est en fait séparément que les sculptures de la Porte ont acquis leur indépendance, dont bien sur la fameuse, très fameuse : le Penseur !
Le sculpteur mène de front ses travaux de commande, ses recherches propres et les bustes qu'il fait en très grand nombre. Il établit les listes de collaborateurs, permanents ou occasionnels, qui après 1900, seront impressionnantes.
A la différence des autres sculpteurs, il ne s'entoure pas de simples artisans mais choisit des individualités prometteuses de talent comme Desbois, Pompon, Camille Claudel, Escoula, Peter, Maillol et Bourdelle.
C'est en remplaçant, en 1883, Alfred Boucher aux cours qu'il donne à un groupe de jeunes filles que Rodin rencontre Camille Claudel, sœur ainée de Paul Claudel.
Devant sa fraicheur, l'originalité de son talent et sa farouche volonté, Rodin ne résiste pas longtemps. Il trouve en elle l'amante et la compagne de travail idéale, avec qui il peut discuter sur un pied d'égalité.
Durant toute leur relation, le visage et le corps de « mademoiselle Camille » hantent l'œuvre de Rodin. Elle est La Pensée, l'Aurore, Saint Georges, la France, la Convalescence et de nombreuses damnées de la Porte. Sa présence modifie le regard qu'il porte sur la femme, qui prend une place prépondérante dans sa sculpture.
C'est l'époque où il magnifie le plus le couple amoureux dont le si merveilleux « le Baiser ».
En 1884, une souscription nationale est lancée sous l'impulsion du maire de Calais, pour élever un monument à la gloire d'Eustache de Saint-Pierre, héros de la ville et Rodin est sollicité.
 
« Eustache de Saint Pierre est le plus connu des six bourgeois de Calais qui se rendirent, « en chemise et la corde au cou », auprès du roi d'Angleterre Édouard III pour implorer la grâce des habitants de Calais en août 1347, et auxquels, selon le chroniqueur Jean Froissart, le roi fit grâce à la demande de son épouse, Philippa de Hainaut.
La scène de la reddition des bourgeois de Calais a été immortalisée par Rodin dans un monument édité en bronze à douze exemplaires et qu'on peut voir notamment sur la place du Beffroi à Calais, dans les jardins du Parlement de Londres, à la glyptothèque de Copenhague ou au musée Rodin à Paris ».
Wikipédia
 
J'ai beaucoup aimé le monument de ces Bourgeois de Calais... On y voit bien toute la détresse de ces hommes qui pensent leur dernière heure venue.
 
En 1887, Rodin est fait Chevalier de la Légion d'honneur et devient membre fondateur de la Société nationale des beaux-arts. L'Etat lui commande un monument à Claude Lorrain et un autre à Victor Hugo.
1889, c'est l'exposition universelle, avec la tour Eiffel et le centenaire de la Révolution. Mais l'évènement artistique c'est l'exposition commune de Monet et de Rodin. Les 2 artistes, novateurs chacun dans leur domaine, seront amis toute leur vie.
En 1891, la Société des gens de lettres souhaite rendre hommage à son fondateur Honoré de Balzac. Elle passe donc commande d'une sculpture et c'est Rodin qui est choisi.
Rodin a besoin de modèle pour sculpter et là, il se trouve devant une difficulté. Il va faire de nombreuses recherches pour s'imprégner de la personnalité de Balzac.
Au salon de 1898, Rodin décide d'exposer son « Balzac » en plâtre. Après le vernissage, la Société refuse la statue.
L'artiste comme à chaque fois qu'il se sent incompris, effectue un repli total sur lui-même. Il ne fondra pas sa statue en bronze et l'installe dans son jardin de Meudon et refuse toute exposition.
 
« Si la vérité doit mourir, mon Balzac sera mis en pièces par les générations à venir. Si la vérité est impérissable, je vous prédis que ma statue fera du chemin. Cette œuvre dont on a ri, qu'on a pris soin de bafouer parce qu'on ne pouvait la détruire, c'est la résultante de toute ma vie, le pivot même de mon esthétique. Du jour où je l'eus conçue, je fus un autre homme ».
Rodin
 
Cette période difficile est aussi le moment de sa séparation d'avec Camille Claudel qu'il vit très mal.
Toujours très épris de « mademoiselle Camille », il multiplie des attentions pour entretenir des liens qui se défont. Même après leur rupture, il continue de l'appuyer et d'intervenir pour elle, en agissant par personnes interposées, car elle refuse tout ce qui vient de lui.
En 1898, la réputation de Camille Claudel grandit et elle expose au Salon La petite châtelaine, La Valse (superbe !), les causeuses (j''adore !), la Vague (sublime) et surtout l'Age mur, son œuvre la plus largement autobiographique (tout simplement géniale !).
A partir de 1905, les obsessions de Camille se transforment en psychose. D'après les rares personnes qui la voient encore, son comportement se fait étrange. Elle détruit l'été ce qu'elle taille l'hiver, elle disparait de longs mois sans donner d'adresse.
En 1913, l'année de la mort de son père, elle est internée.... elle vivra encore 30 ans, avant de mourir dans la salle commune de l'asile de Villeneuve-Lès-Avignon.
 
En 1889, Rodin avait reçu pour le Panthéon la commande d'un Victor Hugo debout. Ayant représenté l'homme de lettres, assis et nu, il voit son projet refusé.
En compensation, on lui demande, en juin 1891, un autre Victor Hugo pour le Luxembourg. Le plâtre n'est exposé qu'en 1897. Le monument en marbre sera finalement inauguré en 1909 au Palais Royal, 18 ans après sa commande.
Après l'affaire du Balzac et la séparation d'avec Camille Claudel, Rodin tourne définitivement une page. Enfin à l'aise financièrement, il va promouvoir son œuvre. Il utilise ses dernières forces à créer un musée regroupant toutes ses sculptures et ses collections.
Il découvre l'hôtel Biron grâce à Rainer Maria Rilke et tombe sous le charme. Il obtiendra de l'Etat d'y vivre jusqu'à sa mort en échange de toute son œuvre qui y restera pour devenir un musée.
En fin de vie, Rodin est de plus en plus abattu, coléreux, bizarre. De nombreuses intrigantes tournent autour de Rodin et ses amis proches pensent qu'il serait sage qu'il épouse Rose Beuret sa compagne de toujours. Le mariage des vieux amants est célébré à Meudon le 29 janvier 1917. Le 16 février Rose décède et le 10 novembre, Rodin meurt à son tour. Ses funérailles sont célébrées le 24 novembre.
Je suis désolée si j'ai été un peu longue, j'ai pourtant essayé de faire court, mais résumer une vie... ce n'est pas simple ! en tout cas, Rodin est un homme, un artiste passionnant !
 
Comme souvent, j'ai fait pas mal de photos... ce que j'ai pu ! lol et j'en ai fait une vidéo...
 

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 15:14

je viens de regarder ce documentaire... et j'ai été franchement subjuguée !!! cela se passe au Kenya où des bibliothécaires aidés par des chameaux, dont le sympathique Guellow, apportent des livres dans des villages ou rassemblements de nomades très éloignés de la ville et sans eux, ils ne verraient jamais de livres ! c'est beau, émouvant... et en même temps, on réalise encore plus la chance qu'on a d'avoir à notre disposition des livres et ce bonheur qu'est la lecture ! reportage d'environ 45 mn sur Arte, prenez le temps de le regarder, vous ne serez pas déçus ! :)



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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 20:18
L’Opéra Garnier, somptueux !




Le week-end dernier, avec tite Ma, nous sommes allées visiter l'Opéra Garnier...
Cela faisait longtemps que nous avions cette visite en projet... Pour toutes les deux, grand moment chargé d'émotions et pour moi grande découverte... tite Ma quant à elle, connaît bien les lieux...
J'étais très heureuse de faire cette visite à ses côtés !
Nous avons choisi de prendre l'option visite guidée... 1h30 environ... intéressant, car cette visite apporte de nombreuses informations sur la construction, l'histoire du monument... Un peu moins malheureusement sur la vie à l'Opéra, l'école de danse, mais bon là-dessus, tite Ma pouvait me renseigner à volonté... lol
Beaucoup, beaucoup de monde, de touristes à visiter ce lieu splendide... 3 groupes ont du être formés à notre horaire, en langue française !

L'Opéra Garnier ou Palais Garnier, se situe dans le 9e arrondissement de Paris à l'extrémité de l'avenue de l'Opéra, près de la station de métro du même nom. La grande façade donne sur la place de l'Opéra au carrefour de nombreuses percées haussmanniennes.
Le Palais Garnier est la 13e salle d'Opéra à Paris depuis la fondation de cette institution par Louis XIV en 1669.
Sa construction fut décidée par Napoléon III dans le cadre des grands travaux de rénovation de la capitale menés à bien sur son ordre par le baron Haussmann. L'Opéra fut mis au concours et Charles Garnier, jeune architecte n'ayant pas encore fait ses preuves, remporta l'épreuve (171 projets ont été présentés ! heureusement pour lui, le choix se fit sur le projet sans les noms, à l'aveugle !). Les travaux durèrent quinze ans, de 1860 à 1875, interrompus par de nombreuses péripéties, dont la guerre de 1870, la chute du régime impérial et la Commune.
L'architecte a surpris par la diversité des matériaux qu'il a utilisé.
La décoration qu'il choisit est éclectique, parfois chargée, baroque (j'adore !) mais toujours fastueuse et élégante. À l'extérieur comme à l'intérieur, le jeu de la pierre d'Euville aux nuances blondes, des marbres de couleur et les parties recouvertes d'or souligne la qualité du dessin et des proportions.
Moderne, Charles Garnier utilise le fer pour une partie des structures, certains piliers, de nombreux planchers et une grande partie des charpentes. Même la salle de spectacle, contrairement à ce que l'on pourrait croire à première vue, est à la base un volume constitué d'un assemblage métallique qui supporte les charges de ses différents niveaux (le lustre de cristal pèse à lui seul 8 tonnes !).
 
L’Opéra Garnier, somptueux !

Evidemment, l'architecte a pris soin de dissimuler le fer sous la pierre, le plâtre, le stuc et tout autre procédé de décoration appartenant à la tradition classique. Il ne se sert du métal que pour les aspects pratiques qu'il peut lui apporter : facilité et rapidité de mise en œuvre, légèreté et également sécurité par rapport au feu, gros problème de cette époque des salles avec structures en bois, comme celle qui l'a précédée, rue Pelletier et qui a brûlé.
Le Palais Garnier fut inauguré le 5 janvier 1875 non pas par l'empereur, bien sur, mais par le président de la République Mac Mahon.

Cette construction a longtemps été appelée l'Opéra de Paris, mais depuis l'ouverture de l'Opéra Bastille en 1989, on la désigne par le seul nom de son auteur : Charles Garnier. Les 2 sites sont aujourd'hui regroupés au sein de l'établissement public, industriel et commercial de l'Opéra de Paris.
Le Palais Garnier fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 octobre 1923.

Nous avons commencé la visite par la salle de spectacle... Magnifique ! Rouge et or, éclairée par l'immense lustre de cristal, la salle de spectacle, dessinée en fer à cheval, à l'italienne, compte 1.900 sièges de velours rouge (une nouveauté voulue par Garnier... avant les sièges étaient bleus, couleur de la royauté !). Le plafond a été peint et offert par Marc Chagall... Franchement, c'est superbe ! que j'aime ce peintre, déjà tant admiré à Nice... Ce plafond est tout simplement un petit bijou ! ! ! oui oui j'ai aimé lol
 
L’Opéra Garnier, somptueux !

Nous n'avons pas pu admirer le rideau de scène de toile peinte qui imite une draperie à galons et pompons or. En effet, l'Opéra était en vacances, comme beaucoup... et là, nous n'avons pu voir que le coupe-feu ! ! lol
Ensuite la visite nous a conduit vers la bibliothèque-musée (Bibliothèque Nationale de France) dont les collections conservent tout le passé de l'Opéra depuis trois siècles. La galerie permanente que nous avons admirée rassemble peintures, dessins, photographies et de petites maquettes de décors en volume.

Puis nos pas nous ont conduit vers les foyers... Ces lieux de promenade des spectateurs pendant l'entracte, qui sont très vastes et très richement décorés. La vue sur la nef du grand escalier est splendide.
Le grand foyer a été conçu par Garnier comme les galeries des châteaux de l'âge classique. Le jeu des miroirs et des fenêtres accentue encore ses vastes dimensions. Le magnifique plafond peint par Paul Baudry, ami de l'architecte Charles Garnier, décline des thèmes de l'histoire de la musique. La lyre est l'élément décoratif principal. Du grand foyer, on peut se rendre sur les galeries extérieures, où l'on découvrir la perspective de l'avenue de l'Opéra jusqu'au Louvre.
 
L’Opéra Garnier, somptueux !
 

Notre visite s'est terminée par le grand escalier, qui est un des lieux les plus célèbres du Palais Garnier. La nef de ce grand escalier est bâtie en marbres de différentes couleurs. Elle abrite les degrés de l'escalier à double révolution qui mène aux foyers et aux différents étages de la salle de spectacle.
Le plafond peint évoque, sur ses quatre parties, différentes allégories de la musique.

L'opéra en quelques chiffres :
Surface : 11.237 m²
Longueur : 173 m
Largeur maximale : 125 m
Hauteur du fond de la cuve à la lyre d'Apollon :73,60 m
Grand Escalier : 30 m de hauteur
Grand Foyer : 18 m de hauteur, 54 m de longueur, 13 m de largeur
Salle : 20 m de hauteur, 32 m de profondeur, 31 m de largeur maximale
Poids du lustre : 8 tonnes
Scène : 60 m de hauteur, dont 45 m de cintres et 15 m de dessous, 27 m de profondeur, 48,5 m de largeur pour 16 m d'ouverture de cadre.

Il faut le reconnaître, c'est un monument magnifique et impressionnant....
Nous n'avons pas pris le temps de voir l'exposition temporaire qui est actuellement en cours, sur l'histoire des costumes de l'Opéra... non par manque d'intérêt, mais la visite avait déjà été longue et passionnante... et un peu trop fatigante pour ma tite Ma ! !
Nous en avons déjà eu plein les yeux, et j'avoue être repartie avec beaucoup de belles images en tête et beaucoup d'émotions dans mon cœur... et je sais que tite Ma, idem ! ! !
 
 
L’Opéra Garnier, somptueux !

Petit supplément qui me tient à cœur... et qui n'est pas assez abordé lors de la visite guidée... L'Ecole de Danse de l'Opéra de Paris...
L'Ecole de Danse de l'Opéra de Paris va bientôt fêter son tri centenaire en 2013. La plus ancienne école de danse du monde occidental est aussi le berceau de la danse académique classique mondiale. Sa création remonte au règne de Louis XIV, lequel débute et s'achève par deux décisions qui font de la danse un art souverain :
- la création de l'Académie Royale de la Danse en 1661,
- la création de l'école de l'Académie en 1713« pour parvenir à élever des sujets propres à remplir les emplois qui manqueront ».
Aujourd'hui, la vocation initiale de l'école est restée intacte. L'école « a pour mission de former les danseurs du Ballet et d'assurer la formation professionnelle des danseurs» (Décret du 5 février 1994 fixant le statut de l'Opéra national de Paris).
Pendant longtemps, l'école a vécu dans les bâtiments de l'Opéra, lieu peu adapté à sa mission de formation. C'est d'ailleurs la condition des élèves à cette époque qui est à l'origine de l'appellation des « petits rats de l'Opéra ».
Il faudra attendre 1987 pour que l'école, alors placée sous la direction de Claude Bessy, bénéficie d'un lieu dédié, regroupant à la fois l'enseignement de la danse, de la scolarité et un internat. Ce bâtiment moderne et parfaitement adapté, situé à Nanterre, a été conçu par l'architecte Christian de Portzamparc.

Claude Bessy est une danseuse, chorégraphe et professeur de ballet française née le 21 octobre 1932 à Paris. Elle fut danseuse étoile à l'Opéra de Paris, directrice du Ballet de l'Opéra de Paris de 1970 à 1971, puis dirigea, à sa retraite et jusqu'en 2004, l'école de danse qui lui est rattachée. Grande dame qui a fait de l'Ecole de danse de l'Opéra de Paris, la première au monde !

Voilà ce que j'avais envie de vous dire sur cette visite qui m'a fait grand, grand plaisir... Merci tite Ma ! !
Il ne nous reste plus qu'à aller assister à un ballet et à un Opéra ! ! d'acc ? ! ! lol
Je vous ai concocté comme d'hab une vidéo...
Bonne soirée
Lilou
 
 
 
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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 19:38
Balade dans l’arrière-pays niçois et aux îles de Lérens !


Bon je vous emmène encore un petit peu en balade dans l'arrière-pays niçois cette fois et aux îles de Lérens, en particulier sur l'île Sainte-Marguerite.
Décidément la nature méditerranéenne est magnifique, je ne connaissais pas il y a encore peu... Merci Maryse de m'avoir fait découvrir, et je suis sous le charme... surtout les arbres ! je ne me lasse pas de les admirer... les pins parasols, quelle beauté ! ! ! !
Donc, dans la vidéo, vous découvrirez Tourrette-Levens, village situé au nord de Nice à une dizaine de km sur un éperon rocheux. Nous y sommes allées plusieurs fois pour raisons familiales...
Nous sommes aussi parties à la découverte de Eze le long du littoral côtier... enfin une partie du village car le village médiéval est lui situé sur un piton escarpé ! ! ça grimpe partout dans cet arrière-pays niçois ! ! lol cela donne des paysages et des points de vue superbes ! ! !
A Eze village, nous avons surtout admiré et visité l'église baroque... très jolie et détail particulier, une tête de Christ a été sculptée dans un olivier sauvé d'un feu... cette tête de Christ me touche beaucoup, elle ressemble aux dessins que faisaient mon papa et son papa...
Avec Maryse, on s'est dit que nous y retournerions, car nous n'avons pas tout visiter... euh petite erreur d'aiguillage au départ... nous avons perdu du temps et de l'énergie dans les collines ! ! lol mais pas grave, c'était très joli aussi...
Nous avons passé aussi une très belle journée sur l'île Sainte-Marguerite... une heure de bateau environ du port de Nice (très agréable balade en bateau... et ouf, pas le mal de mer ! ! !).... Elle fait partie des îles de Lerens (île Sainte-Marguerite et île Saint-Honorat) qui se trouvent en face de Cannes.
Un vrai paradis naturel avec des sentiers botaniques et balisés qui nous emmènent au milieu des chênes verts et des pins d'Alep. L'île est restée assez sauvage et il est bon de s'y promener, de pique-niquer... bon pour s'y baigner, c'est pas hyper facile lol mais que l'eau est bonne tout de même ! ! ! vraiment un beau dépaysement et une belle bulle d'air pur et de senteurs d'eucalyptus...
 
 
Balade dans l’arrière-pays niçois et aux îles de Lérens !


Voilà... j'espère que je vous aurais fait un peu voyager et rêver en partageant nos souvenirs de vacances.... Au soleil !
Oh qu'il me manque celui là.... Porté disparu dans les Ardennes comme dans toute la moitié nord de la France, voire plus...
On repart tite Ma ? ? ? allez zou ! !
Bonne soirée à tous....
Lilou

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 19:06


Nice la belle ! !


Bonsoir
Je continue tranquillement à « revisiter » avec vous si vous le voulez bien mes/nos vacances avec tite Ma à Nice et sa région... et aujourd'hui, ce sera justement de cette belle ville de Nice dont je vais vous parler... enfin vous montrer plutôt...
Je continue de « tronçonner » pour éviter que les vidéos ne soient trop longues... car j'aime prendre des photos, vous l'avez peut être remarqué et/ou deviné lol
Donc ce soir, Nice et sa baie, le vieux Nice toujours aussi agréable et pittoresque, la célèbre place Massena, la très jolie place Garibaldi (je l'aime beaucoup cette place, en plus là en juin elle était très fleurie, magnifique !), la sympathique place Rissotti au cœur du Vieux Nice, le cours Saleya et un petit bijou, vraiment à découvrir, l'église russe Saint-Nicolas... bref Nice quoi ! ! !
Alors bonne visite....

Lilou

 

 


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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 14:26
Mon coup de cœur des vacances, le musée Chagall de Nice


Oui un véritable coup de cœur... Le musée Chagall de Nice.
Alors je préfère faire un billet à part pour vous en parler...
Je connaissais bien sur comme tout le monde Marc Chagall, quelques tableaux, ses vitraux... Donc, forcément l'envie était forte d'aller le visiter... et bien, ce fut une belle visite !
Le musée en tant que tel, n'est pas remarquable, contrairement au Centre Pompidou Metz, par exemple, magnifique en tant que structure ou encore le musée Matisse de Nice qui est dans une magnifique bâtisse rouge au milieu des oliviers... superbe site !
Mais alors, la collection présentée est quant à elle, SUPERBE, somptueuse... vraiment je suis tombée sous le charme.... En plus, le musée nous propose un très beau film/documentaire sur le peintre, avec des interviews de lui... très intéressant, émouvant... bref à voir ! ! !
Ce qui est intéressant aussi c'est que le musée a été construit et inauguré du vivant de Chagall... Il en a suivi le projet avec grand intérêt. C'est lui qui demande qu'un auditorium fasse partie des salles prévues. Il enrichit le bâtiment en ajoutant les vitraux de cet auditorium (très bel endroit et vitraux superbes, vous verrez dans la vidéo !) et une mosaïque que vous verrez également dans la vidéo.
En 2005, le musée change donc de nom et devient musée national Marc Chagall (auparavant c'était le du musée national Message Biblique Marc Chagall).
 
Mon coup de cœur des vacances, le musée Chagall de Nice

Jusqu'à sa mort en 1985, Marc Chagall a accompagné la vie de l'institution. Il est présent aux inaugurations d'expositions et lance, grâce à ses relations amicales, une prestigieuse politique de concerts.
En 2006-2007, une importante campagne de travaux a permis de moderniser les parties techniques du musée. Entre autres, un bâtiment d'accueil a été créé dans le jardin pour répondre à l'augmentation importante des flux de visiteurs (passés de 30.000 l'année de l'ouverture à presque 200.000 aujourd'hui).

Avant de vous proposer une petite vidéo montage photos, spéciale musée Chagall, je vous redonne quelques éléments biographiques de ce grand peintre... trouvés sur le site du musée...
J'ai voulu raccourcir, mais tout est important... désolée lol

Marc Chagall naît à Vitebsk (Biélorussie, alors partie intégrante de l'empire russe) le 7 juillet 1887.
L'artiste, dont le père est marchand de harengs, est le fils aîné d'une famille juive et modeste de neuf enfants.
Il découvre la peinture après des études secondaires écourtées, en fréquentant l'atelier d'un peintre local, Jehuda Pen. Il rencontre bientôt Bella, fille de modestes bijoutiers qui devient sa fiancée et son inspiratrice.
De 1907 à 1909, il séjourne à Saint-Petersbourg. Il s'inscrit dans plusieurs académies puis il travaille dans l'atelier de Léon Bakst, décorateur des Ballets Russes.
En 1911, il peut enfin partir grâce à une bourse offerte et se rendre à Paris.
Son art se transforme radicalement : la couleur s'éclaircit, il s'approprie les découvertes de l'avant-garde, du fauvisme au cubisme.
Chagall rencontre les Montparnos de l'Ecole de Paris, des artistes : les Delaunay, Léger, Soutine, Lipchitz, Kissling, Archipenko, Modigliani, et des écrivains : Max Jacob, André Salmon, Blaise Cendrars, Guillaume Apollinaire.
En 1914 a lieu sa première exposition particulière, organisée à Berlin par Herwarth Walden à la Galerie Der Sturm. De Berlin, il rentre à Vitebsk où la guerre le contraint à rester.
En 1915, à Vitebsk, Chagall épouse Bella, qui donne naissance à leur fille Ida en 1916.
Le peintre expose à Moscou et Saint-Pétersbourg et fréquente les intellectuels et les artistes d'avant-garde.
En 1920, il s'installe à Moscou où il travaille au décor du Théâtre juif, aujourd'hui reconnu comme son chef d'œuvre de jeunesse. Malgré les difficultés matérielles, c'est une période intensément productive pour l'artiste, dans ses peintures au dessin ferme, aux couleurs claires et fortes, il développe une vision personnelle où se mêlent la fantaisie et le fantastique aux influences du futurisme, du cubisme et du suprématisme.
En 1922, il quitte la Russie pour Berlin, où il est reconnu grâce au travail de Walden. Il y produit ses premières gravures pour Ma vie, son autobiographie poétique.
En 1923, Chagall s'installe à Paris avec sa famille et commence à travailler pour le grand marchand d'art, Vollard.
 
Mon coup de cœur des vacances, le musée Chagall de Nice

Toujours en famille, il voyage en France et s'en approprie les paysages dans des dessins et de nombreuses et séduisantes gouaches.
A partir des années trente, son évolution artistique se place sous l'influence de l'Impressionnisme et du retour ambiant au classicisme.
En 1931, il est invité en Palestine par le Maire de Tel Aviv en vue de la création d'un musée d'art juif. Au retour, il crée 40 gouaches en vue d'illustrer la Bible en gravures, toujours pour Vollard. Elles sont aujourd'hui conservées au musée national Marc Chagall. Il voyage également en Europe.
En 1935, après un voyage en Pologne où il mesure l'ampleur du sentiment antisémite, il est classé « artiste dégénéré » par les Nazis.
En 1937, il obtient enfin la nationalité française.
Il fréquente alors le salon des Maritain et se lie avec des écrivains : Breton, Delteil, Soupault, Cocteau, Reverdy, Arland dont il illustre les écrits.
A la déclaration de Guerre, il se réfugie à Gordes, en zone libre, mais se trouve finalement obligé de quitter la France occupée en 1941.
Sa fille Ida réussit malgré les difficultés à faire suivre l'ensemble des œuvres de son atelier à New York, où il s'installe.
A New York, Chagall retrouve de nombreux amis, écrivains et artistes, eux aussi réfugiés : Léger, Masson, Mondrian, Bernanos, Maritain, Breton. Il expose à la Galerie Pierre Matisse.
Il renoue des liens anciens avec des écrivains russes envoyés à New York par l'allié soviétique. Parler à nouveau yiddish avec eux, puis découvrir les vastes espaces américains enneigés qui lui rappellent les paysages de sa jeunesse, relance chez l'artiste l'inspiration russe, bien que sa peinture soit marquée par la Guerre et l'angoisse pour le sort des Juifs. Le Christ, symbole du martyre des populations juives d'Europe, devient pour un temps le personnage principal de ses tableaux (La Crucifixion blanche, 1939, Art Institute de Chicago - Obsession, 1943, musée national d'art moderne, Centre Georges Pompidou).
En 1944, alors que la paix approche, Bella meurt brutalement. Il crée cependant, l'année suivante, les décors et les costumes de L'Oiseau de feu (musique de Stravinsky) et rencontre bientôt sa nouvelle compagne, Virginia Haggard.
A la fin de la Guerre, Chagall bénéficie d'une reconnaissance internationale.
En 1948, Chagall rentre à Paris, puis achète en 1950, une maison à Vence.
 
Mon coup de cœur des vacances, le musée Chagall de Nice
 

Quitté par sa compagne, Virginia Haggard, il épouse en 1952, Valentina Brodsky, elle aussi d'origine russe et juive.
Dans le Midi, il commence à diversifier les techniques et travaille la céramique, qu'il pratique, chez les Ramié à la Galerie Madoura de Vallauris, dans le même atelier que Picasso.
Ses relations avec le Père Couturier l'amènent à participer au programme de l'église Notre-Dame de toute Grâce à Assy. Il y crée une grande céramique murale et ses premiers vitraux pour le baptistère.
En 1955 débute le projet de décoration des chapelles du Calvaire, à Vence, qui devient ensuite le cycle du Message Biblique.
Pendant 20 ans, l'artiste répond à de nombreuses grandes commandes, publiques ou privées : Vitraux (Metz, Reims, Jérusalem, ONU à New York, Zurich, Mayence...), peintures (plafond de l'Opéra de Paris, peintures murales du Metropolitan Opera de New York), mosaïques (par exemple Les quatre saisons, 1974, Chicago) tapisseries (par exemple celles tissées pour la Knesset -parlement israélien- aux Gobelins), œuvres pour la scène (décors et costumes pour Daphnis et Chloé à l'Opéra de Paris).
Il développe parallèlement une importante œuvre lithographique et gravée, pour des illustrations.
En 1966, il fait don à l'Etat français du Message Biblique, exposé d'abord au Louvre, qui entraîne la création du musée à Nice, inauguré en 1973, en présence de l'artiste.
Il continue à travailler jusqu'à sa mort, le 28 mars 1985 à Saint-Paul-de-Vence où il est enterré.


Un homme passionnant, un artiste, un peintre à découvrir ! !
Ses œuvres sont éclatantes, émouvantes, chatoyantes, attachantes, pleines de couleurs, d'ingéniosité... !
Bref j'aime beaucoup...
Lilou
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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 19:13
Voyage à Metz du 7 juin 2012


J'avais pris une journée de congé, jeudi dernier, pour profiter d'une occasion proposée par ma petite maman, pour aller passer la journée sur Metz et SURTOUT visiter ENFIN le Centre Pompidou de Metz. Lol
Depuis qu'il est ouvert (cela a fait 2 ans, le 12 mai), j'ai très envie de le voir, l'admirer et le visiter. Il faut dire que la structure générale est splendide au niveau architectural... en tout cas, c'est mon avis perso ! ! lol
Sa création est la première expérience de décentralisation d'un établissement public culturel, en l'occurrence le centre national d'art et de culture Georges-Pompidou de Paris. Les architectes sont Shigeru Ban et Jean de Gastines. Bravo messieurs, vraiment ! ! Je le trouve, perso, beaucoup plus beau que Beaubourg !
Donc l'envie était très forte !
Ce voyage était organisé par les retraités de la CFDT. Nous étions 52 et il y avait des Rémois, des Vitryats et des Châlonnais... et bien sûr une petite Ardennaise, non retraitée lol
Merci de m'avoir accueilli parmi vous... remarquez, je suis la fille de Lulu et Henri, ça pose sa bonne femme mdr
Le programme était donc visite du Centre Pompidou Metz, le matin, repas et visite de Metz l'après-midi, essentiellement sa cathédrale.
Aux prévisions météo étaient prévus des orages, de la pluie... Heureusement que ces gens là se trompent de temps en temps... Nous avons eu beau temps, assez souvent un franc soleil, même chaud... ça fait plaisir... juste de la pluie au moment de remonter dans le car au départ, avec un orage à Metz... mais retour sous le soleil ! ! la vie est belle.
Donc départ de Châlons-en-Champagne à 8h30 devant la maison des syndicats.
L'arrivée au musée s'est faite par derrière, donc pas la vue superbe sur le musée que j'attendais avec impatience... pas grave, j'irai le voir en recul à la sortie, car là, pas de temps à perdre, nous n'avons qu'une heure dix de visite... pfffffffff là honnêtement, c'est un sérieux bémol que je mettrais à l'organisation... impossible de déguster un musée si vite, au pas de course... J'aime déambuler, prendre mon temps, prendre des photos si je peux etc.
Tant pis, avec maman, nous nous sommes pas trop mal débrouillées lol
Nous savions ce que nous voulions voir, donc nous avons été efficaces et nous avons vu l'essentiel.
La structure est décidément très belle, très claire, aérienne, moderne, toutes en formes... j'ai beaucoup aimé. Vous en aurez un aperçu dans le montage diapo que j'ai réalisé.
4 expositions sont au programme en ce moment.
- Ronan & Erwan Bouroullec, Bivouac (Jusqu'au 30 juillet 2012 - Galerie 3)
Sur plus de 1.000 m², installation et présentation des réalisations et des recherches de près de 15 années de travail commun des designers Ronan & Erwan Bouroullec.
Cette exposition met à l'honneur le design, une discipline fondamentale et féconde de la création contemporaine. Pas mal... J'ai bien aimé.
A ce même étage, nous avons pu admirer le panorama qui donne sur la ville de Metz, sa cathédrale... J'avoue qu'au regard des différents reportages effectués lors de l'inauguration du Centre Pompidou Metz, je pensais que la ville était plus proche du musée, donc vue plus impressionnante. Cela reste néanmoins une belle perspective !
 
Voyage à Metz du 7 juin 2012


- Echo d'échos : Vues plongeantes, Travail in situ (Jusqu'en janvier 2013 - Balcon de la galerie 3)
C'est Daniel Buren qui a créé cette nouvelle œuvre monumentale. Le miroir souligne et magnifie un élément clé de l'architecture de Shigeru Ban et Jean de Gastines : la charpente en mélèze et épicéa (Assemblage de 1.600 pièces de bois courbe, recouvert d'une membrane en téflon et fibre de verre).
Assez impressionnant, mais moins que je ne le pensais dans le jeu des miroirs... La charpente est remarquable en elle-même ! ça, j'ai vraiment adoré.

- Sol LeWitt. Dessins muraux de 1968 à 2007 (Jusqu'au 29 juillet 2013 - Galerie 2) – Pas eu le temps de la voir...

- Et le clou : 1917 (Jusqu'au 24 septembre 2012 - Galerie 1 et Grande Nef)
Nous avons pris pas mal de temps pour l'exposition 1917, très intéressante. L'exposition présente des œuvres issues de collections publiques et privées, artistiques et militaires, françaises et internationales.
« En 1917, le monde est secoué par une guerre effroyable, la Grande Guerre. L'exposition du Centre Pompidou Metz propose une relecture de cette Histoire du 20e siècle.
Les 1.500 œuvres exposées, venant de 15 pays différents, sont en tout cas le signe que quel que soit l'endroit, 1917 est synonyme de foisonnement artistique, de folie créatrice ».
« Debout les Morts ! » est la 1ère partie de l'exposition. On déambule dans un ambiance plutôt macabre parmi les croix et les cimetières. La mort, anonyme et silencieuse, est objet de création. Ici c'est le positionnement des artistes face à la guerre qui est développé.
Le feu, les bombardements sont représentés dans un tourbillon de faisceaux, de lignes abstraites et brisées.
Un moment fort dans l'exposition (parmi d'autres, car l'émotion est là, il faut l'avouer), 1.000 douilles d'obus gravées et sculptées, et 300 objets récupérés dans les tranchées (des couverts, un casque transformé en guitare...). L'art des poilus est mis à l'honneur au même titre que les œuvres d'artistes reconnus comme de Matisse, de Kandinsky (je ne connaissais pas, j'aime beaucoup), Chagall...
Progressivement, la violence du front laisse place à plus d'exotisme, de sensualité, puis aux œuvres les plus oniriques.
Toutes prouvent que même dans des moments terribles, la force et l'instinct de l'art sont inébranlables.

Nous avons aussi visité la Grande Nef au rez-de-chaussée, où l'on a pu admirer l'événement au sein de l'exposition 1917 : Le fameux rideau de scène du ballet Parade de Picasso. Cette toile libre monumentale de 10,50 mètres sur 16,40 mètres soit plus de 170 m², d'un poids de 45 kilos, constitue la plus grande œuvre de Picasso connue dans le monde. Elle n'avait pas été montrée en France depuis plus de 20 ans.
Le rideau de scène a été réalisé par Picasso pour le ballet Parade à la demande de Serge de Diaghilev, directeur des Ballets russes. Le spectacle sur un thème de Jean Cocteau et une musique d'Erik Satie ayant pour thème la vie de saltimbanques qui tentent désespérément de devenir célèbres, Pablo Picasso conçoit un rideau qui dépeint des scènes poétiques où figurent un Arlequin, des forains, une fée... Splendide, énorme, impressionnant !
 
Voyage à Metz du 7 juin 2012
 

Avant d'y parvenir, de nombreuses œuvres, tenues de soldats, armes qui nous montrent la dureté de cette guerre, une série de portraits, des moulages pris sur le vif qui ont capturé pour toujours l'image des gueules cassées....
L'exposition s'achève sur plusieurs toiles de la série des Nymphéas de Claude Monet, qui répond à l'horreur de la guerre par le calme de la nature. Monet reste un de mes peintres favoris...

Je suis désolée d'avoir été si longue sur le musée, mais il vaut vraiment le déplacement... Je vous le conseille vivement.
Après cette visite, nous sommes allés mangé en ville, près de la Porte des Allemands, vestige de l'ancienne enceinte médiévale de Metz. A la fois porte et pont fortifiés, la porte des Allemands enjambe la Seille au niveau du pont Henry-de-Ranconval. Nous avons pris le temps de l'admirer après le repas, avec les explications d'une retraitée de Metz, Nicole. Merci à elle, car elle nous a également fait une visite très intéressante de la cathédrale de Metz.
Merci aux retraités messins, qui nous ont accueillis et qui nous ont offert un apéritif bien lorrain : kir à la crème de mirabelles. Miam ! ! lol

Ensuite donc, visite de la Cathédrale de Metz.
On la découvre après avoir gravi une colline par une rue moyenâgeuse. Elle domine une grande partie de la ville depuis les hauteurs de cette colline Sainte-Croix. Une grande place 18e siècle (place d'Armes) avec une belle pierre jaune (pierre de Jaumont, jaune, de Moselle) se situe devant la cathédrale.
Avec des origines très anciennes, d'un sanctuaire du 5e siècle à une basilique romane au 10e siècle, elle s'offre à nous aujourd'hui sous son aspect du 13e siècle, réaménagé jusqu'au 15e siècle.
Le 18e siècle français reconstruira seulement un portail dans le style du classicisme, avant que le 19e siècle allemand ne lui rende un portail néo-gothique.
Profondément gothique, sous tout ses aspects, elle intègre des éléments très anciens, romains et mérovingiens (comme le trône de l'évêque ou la cuve de baptême) mais aussi contemporain avec les vitraux du grand Chagall.
 
Voyage à Metz du 7 juin 2012
 

La cathédrale elle-même, a été en fait constituée sur deux églises placées l'une en face de l'autre (la collégiale Notre-Dame-la-Ronde et la cathédrale), ce qui explique le fait que son clocher (la tour de la Mutte, 88 mètres de haut qui abrite une cloche de 11 tonnes) ne soit pas situé à son extrémité, mais en son milieu.
La Cathédrale de Metz est la 3e cathédrale la plus élevée de France, avec 42 mètres de hauteur, elle est aussi la cathédrale possédant le plus grande surface de vitraux de France : 6 500m² de vitres colorées, lui ayant donné son surnom de « Lanterne de Dieu ».

Bref, je vais quand même arrêter car il y a beaucoup à dire... trop !
C'est une bien belle cathédrale. Sa visite vaut le coup !
Et Metz, une jolie ville... l'architecture que nous avons pu voir est intéressante... beaucoup de pierre rose, de maisons aux belles façades sculptées...

Ensuite retour sur Châlons, sous le soleil...
Une belle journée agréable...
Conclusion... il faudra absolument retourner à Metz et en particulier au Centre Pompidou...
Si vous ne connaissez, n'hésitez pas à faire la balade !
Je vous propose pour compléter, une vidéo montage...
Merci à Quentin, mon fils, pour l'aide concernant la musique... comme d'hab ! ;-))
Lilou

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L'Histoire de France : des origines à 1789 pour les nuls

Jean-Joseph Julaud

 

 

 

 

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