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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 16:13

http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P3/9782258070134.JPG

 

 

« Les planches glissèrent sur l’ouverture, éclipsant le cercle de lumière. Le dernier pan de ciel disparut.

Il plaisante, se dit-elle, il veut juste me faire peur. Il va me laisser dans ce trou quelques minutes et il reviendra me chercher. Bien sûr qu’il reviendra.

Elle entendit quelque chose heurter les planches qui couvraient la fosse.

Des pierres. Il empile des pierres par-dessus.

Alice se releva et essaya de grimper. S’agrippa à une longue racine desséchée, qui se rompit aussitôt dans ses mains. Elle enfonça ses ongles dans la terre mais ne trouva aucune prise, ne parvint qu’à s’élever de quelques centimètres avant de retomber. Ses cris percèrent l’obscurité.

— Elijah !

Seul lui répondit le bruit sourd des pierres sur le bois ».

 

 

Que dire ? Je continue de dévorer la série « Rizzoli & Isles » de Tess Gerritsen et « Lien fatal » est vraiment très bon… Le suspens est haletant, les différentes intrigues s’entremêlent à foison pour notre plus grand plaisir…. C’est Maura qui est au centre de l’histoire avec la découverte du cadavre d’une jeune femme qui lui ressemble d’une façon incroyable, juste devant chez elle…. Il se révèle que c’est sa sœur dont elle ne connaissait pas l’existence… Bien évidemment elle mène l’enquête pour son propre compte, pour comprendre et découvrir la vérité, sur elle, ses origines… Son amie Jane tente de la protéger des retombées d’une telle enquête très délicate et perturbante…

Bien écrit, les personnalités des deux « héroïnes » s’affinent… j’ai beaucoup aimé !

A lire bien sûr pour les amateurs du genre.

 

 

« Ce fut le coéquipier de Rizzoli, l’inspecteur Barry Frost, qui vit Maura le premier. Il détourna les yeux, les ramena soudain sur elle, le visage livide. Sans un mot, il tira sa collègue par la manche.

Rizzoli se figea, les lumières bleues des rampes lumineuses soulignant son expression incrédule. Comme en transe, elle s’avança vers Maura.

— Toubib ? murmura-t-elle. C’est toi ?

— Qui veux-tu que ce soit ? Pourquoi tout le monde me pose-t-il cette question ? Pourquoi me regardez-vous tous comme si j’étais un fantôme ?

— Parce que… commença Rizzoli.

Elle s’interrompit, fit de nouveau rebondir ses boucles désordonnées en secouant la tête.

— Bon Dieu ! Un moment, j’ai bien cru que tu en étais un ».

 

 

Résumé éditeur :

Mais voir le corps sans vie de son parfait sosie à de quoi donner des frissons. D'autant plus que, troublante coïncidence, la victime a été assassinée devant la maison de Maura. Epaulée par sa complice de toujours, l'inspecteur Jane Rizzoli, enceinte de huit mois, Maura part sur les traces de ce mystérieux double. Son enquête l'entraîne dans un village côtier du Maine, où l'attendent de surprenantes découvertes. Certaines directement liées à son propre passé...

Une fois de plus, Tess Gerritsen tisse une intrigue à glacer le sang, servie par une plume à la précision chirurgicale. Maternité, secrets de famille et meurtres en série sont les ingrédients de ce suspense parfaitement orchestré.

 

 

« À travers le bredouillis de ses sanglots, elle entendit une porte grincer. Cela venait du garage. Elle se redressa, la poitrine subitement gonflée d’espoir.

Il est rentré ! Il est venu me dire qu’il regrette.

Elle se leva si brusquement qu’elle renversa sa chaise. Étourdie, elle ouvrit la porte, s’avança dans le garage. S’immobilisa, papillonnant des yeux dans l’obscurité, décontenancée. Il n’y avait pas d’autre voiture que la sienne.

— Dwayne ? appela-t-elle.

Un rai de lumière attira son regard : la porte donnant sur le jardin était entrouverte. Mattie traversa le garage pour aller la fermer. Au moment où elle la poussait, elle entendit des pas derrière elle et se figea, le cœur affolé. Prenant conscience, à cet instant même, qu’elle n’était pas seule.

Elle commença à se retourner et l’obscurité vint à sa rencontre ».

 

 

Lien vers la fiche du livre sur Babélio

http://www.babelio.com/livres/Gerritsen-Lien-fatal/130550

 

 

« Rizzoli songea à sa propre enfance, à sa famille. Elle avait toujours su qui elle était. Il lui suffisait de regarder ses grands-parents, ses parents, pour voir son arbre généalogique gravé sur leurs visages. Elle était l’une d’entre eux, jusque dans son ADN, et même s’il leur arrivait de l’irriter ou de la gêner, elle savait qu’ils étaient siens.

Maura Isles, elle, ne s’était jamais reconnue dans les yeux d’un de ses grands-parents. Quand elle marchait dans la rue, scrutait-elle les visages des inconnus qu’elle croisait, à la recherche d’une ressemblance ? Un dessin de la bouche ou une courbe du nez familiers ? Rizzoli comprenait parfaitement ce désir de connaître ses origines. De savoir qu’on n’est pas une brindille abandonnée au gré du vent, mais une branche d’un arbre aux racines profondes ».

 

 

« Maura songea aux crimes pour lesquels Amalthea Lank avait été condamnée. À quoi pensait-elle quand elle avait pris les deux sœurs en stop ? Avait-elle été parcourue d’un frisson de plaisir anticipé ? Avait-elle senti une bouffée enivrante de pouvoir ?

— Le simple fait qu’elle lui rend visite devrait te faire comprendre quelque chose, dit Rizzoli.

— Quoi ?

— O’Donnell ne perd pas son temps avec le tout-venant des meurtriers. Elle ne s’intéresse pas au type qui descend la caissière d’un Seven-Eleven pendant un braquage. Ni au mari qui pique une colère contre sa femme et la pousse dans l’escalier. Non, elle passe son temps avec les dingues qui tuent pour le plaisir. Ceux qui remuent le couteau dans la plaie parce qu’ils aiment la façon dont la lame grince sur l’os. Elle passe son temps avec les cas spéciaux. Avec les monstres.

Ma mère, pensa Maura. Est-elle un monstre, elle aussi ? »

 

 

« Maura se tourna vers Rizzoli.

— Tu devrais remonter, Jane. Ils vont préparer le Luminol, il vaudrait mieux que tu n’y sois pas exposée.

— Je croyais que ce n’était pas toxique…

— Ne prends quand même pas le risque. Pas avec le bébé.

— Ouais, d’accord, soupira-t-elle avant de remonter lentement les marches. Mais je n’apprécie pas d’être privée du spectacle.

La porte se referma derrière elle.

— Elle devrait pas être en congé maternité ? s’étonna Yates.

— Il lui reste six semaines, répondit Maura.

Un des techniciens s’esclaffa.

— C’est comme cette femme flic dans Fargo, hein ? Comment on peut faire la chasse aux criminels quand on est en cloque jusqu’aux yeux ?

À travers la porte de la cave, Rizzoli répliqua :

— Je suis peut-être en cloque mais je ne suis pas sourde !

— Elle est armée, en plus, prévint Maura ».

 

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commentaires

P
<br /> derniers préparatifs de NOEL .. journées chargées ! juste un petit clin d'oeil pour entretenir les liens ! bizz<br />
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