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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 22:07

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« Pas très malin de sa part : la colère et le désir sont un cocktail explosif chez un homme.

Tandis que la gosse, impassible, brandit toujours son arme dérisoire, les deux types s’élancent. Je m’apprête à bondir, mais elle me devance. Son pied vient frapper l’un d’eux au sternum. Un geste inélégant, mais efficace : les mains pressées sur la poitrine, l’agresseur peine à reprendre son souffle. Avant que son complice ne réagisse, la fille fait volte-face et lui plante l’ouvre-boîte dans la tempe. Il recule en hurlant.

La situation devient fichtrement intéressante ».

 

 

Bon me voici au dernier titre de la série Rizzoli & Isles, actuellement traduit en France… Je ne m’en lasse toujours pas et je vais attendre avec impatience que les prochains titres soient publiés en France. Apparemment c’est le livre le plus personnel pour Tess Gerritsen, car il se déroule pour beaucoup dans le quartier de Chinatown de Boston, dans le milieu chinois, des arts martiaux et des légendes de ce pays. L’auteur est d’origine chinoise et elle s’est inspirée pour partie des histoires que lui racontait sa grand-mère. C’est d’autant plus émouvant.

Ceci dit, l’intrigue est toujours très bien menée, avec du mystère et quelques meurtres bien sanglants. Bref, tous les ingrédients sont là pour passer un excellent moment de lecture.

A la fin des Oubliées, j’ai eu l’agréable surprise de découvrir une petite nouvelle de Tess Gerritsen, « La morsure »… Petit bonus bien agréable.

 

 

« — Qu’est-ce que je dois faire ?

Mon regard glisse sur ses épaules maigres, ses hanches si étroites qu’elles retiennent à peine son jean.

— Le problème n’est pas de faire, mais d’être.

Lentement, je m’approche d’elle. Jusque-là, je ne lui inspirais aucune crainte – après tout, je ne suis qu’une femme –, mais ce qu’elle lit dans mes yeux la fait reculer.

— Tu as peur ? dis-je d’une voix à peine audible.

Cette écervelée relève le menton et me lance d’un air de défi :

— Non !

— Eh bien, tu devrais ».

 

 

Résumé éditeur :

La main d’une femme est découverte dans une ruelle obscure du quartier asiatique de Boston. Sur le toit d’un immeuble, la victime à laquelle elle appartient gît la gorge tranchée, comme si le meurtrier avait tenté de la décapiter. Et deux mèches qui ne s’apparentent pas à des cheveux humains sont retrouvées sur le corps. Assistée dans son enquête par l’inspecteur d’origine chinoise Johnny Tam, Jane Rizzoli découvre que ce meurtre brutal semble avoir des points communs avec une tuerie qui avait fait cinq victimes dix- neuf ans auparavant. L’inspecteur Jane Rizzoli décide alors de rouvrir cette dernière affaire presque classée...

 

 

« On ne connut jamais la cause de la folie furieuse qui s’empara du cuisinier : la conséquence d’un excès de travail ? Ou le traumatisme de vivre isolé, dans un pays étranger ?

La voix de Billy se réduisit à un murmure :

— A moins qu’il n’ait été possédé par une puissance extérieure… Une force maléfique qui l’aurait poussé à saisir une arme à feu. Une force qui hante cette ruelle sinistre. Tout ce qu’on sait, c’est qu’il a fait irruption dans la salle du restaurant, pointant son arme devant lui, et qu’il…

Billy leva la tête vers le toit. Il aurait juré avoir surpris quelque chose là-haut – un mouvement furtif, comme le battement d’ailes d’un oiseau géant, d’un noir presque aussi profond que celui du ciel. Mais il eut beau scruter la nuit, il ne distingua que la silhouette grêle de l’échelle cramponnée à la façade ».

 

 

Lien vers la fiche du livre sur Babélio

http://www.babelio.com/livres/Gerritsen-Les-oubliees/563184

 

 

« Jane n’aimait pas beaucoup les coïncidences. Chaque fois que deux fils se croisaient dans la trame si complexe de la réalité, elle s’efforçait de déterminer si leur rencontre était vraiment due au hasard ou si elle s’inscrivait dans un motif plus vaste, lequel n’apparaissait que si on suivait ces fils jusqu’à leur origine. Remonter cinq fils distincts qui s’étaient croisés de manière tragique dans un restaurant de Chinatown, dix-neuf ans plus tôt : telle était la tâche à laquelle elle s’était attelée ».

 

 

« — C’est bizarre, dit-il. Je ressens un déséquilibre…

— Parce qu’il ne s’agit pas d’une simple arme de cérémonie, mais d’un authentique dao, ou sabre chinois. On appelle ce modèle « feuille de saule », car la lame est courbée sur toute sa longueur. C’était l’arme ordinaire des soldats de la dynastie Ming.

— C’était quand ?

— Il y a environ six siècles. Zheng Yi a été forgée dans la province du Gansu en temps de guerre… Malheureusement, la Chine était presque toujours en guerre à l’époque.

— Elle a vraiment combattu, alors ?

— Oui. Quand je la tiens, j’entends l’écho des batailles anciennes dans le chant de sa lame.

— J’espère vous avoir à mes côtés le jour où je me ferai attaquer dans une ruelle, plaisante-t-il.

— Mais vous, vous possédez une arme à feu. Ce serait plutôt à vous de me protéger !

— Je vous crois parfaitement capable de vous défendre ».

 

 

« Avec un soupir tremblant, Frost laissa errer ses yeux sur les toits de Chinatown.

— Je ne suis même pas sûr que c’était humain, avoua-t-il.

— Explique-toi !

Frost se leva lentement et regarda dans la direction où avait disparu la créature.

— Tout ce que je peux dire, c’est que ça se déplaçait trop vite pour un homme… ou une femme ».

 

 

« — Par souci du politiquement correct, ironisa-t-elle, je demanderai à Bristol de se charger de l’autopsie d’Ingersoll.

Elle quitta Jane et se faufila sous le ruban jaune, dépassant l’unité de scène de crime. Au bout d’une centaine de mètres seulement, elle sentit la tension se relâcher dans sa nuque. Ça passera, avait dit Jane. Maura était loin de partager sa conviction. Les flics avaient une mémoire d’éléphant. Ils se souvenaient des moindres détails de leurs enquêtes et entretenaient des rancunes tenaces. Ils n’oubliaient jamais qui les avait soutenus ou s’était dressé contre eux. Dans vingt ans, songea-t-elle, je serai encore à leurs yeux celle qui a envoyé l’un des leurs en prison ».

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commentaires

P
<br /> mais nous, on ne pourra jamais s'oublier .. hein ma Véro ! bizz tout plein et bon mercredi !! <br />
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