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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 15:44

http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/PC/P3/9782258065260.JPG

 

« C’est là, se dit-il. C’est là que ça s’est passé.

Sa respiration lui parut tout à coup assourdissante. Le cœur battant, il ôta son sac à dos, tira la fermeture éclair, prit son appareil photo.

Réunir le maximum de preuves, pensa-t-il. Les gars d’Octagon vont essayer de te faire passer pour un mythomane. Ils feront tout ce qui sera en leur pouvoir pour te discréditer, alors prépare tes arrières. Tu as intérêt à avoir un dossier en béton. Il faudra que tu puisses prouver ce que tu racontes.

Il s’avança dans la clairière, vers un amas de branches noircies. En les écartant du bout du pied, il réveilla une odeur de bois brûlé. Un frisson lui parcourut la colonne vertébrale. Il recula.

Les restes d’un bûcher funéraire ».

 

 

J’aime beaucoup la série TV « Rizzoli and Isles » et j’avais très envie de lire les livres qui étaient à l’origine de cette série…. tout en redoutant la déception que j’ai déjà éprouvée avec la série Bones (tiens une médecin légiste aussi !) et les livres de Kathy Reichs. Je n’ai lu qu’un tome car trop différent et beaucoup moins rythmé que la série, cela ne m’a pas trop plu… Ici avec Tess Gerritsen et ses 2 héroïnes, l’inspecteur Jane Rizzoli et la médecin légiste Maura Isles, point de déception. Certes il y a des différences dans les caractères, dans le look et également dans les personnages secondaires (Frost qui est un jeune inspecteur noir dans la série TV se retrouve ici, toujours inspecteur mais blanc, et avec un caractère un peu différent !).

Pour être honnête, cela étonne un peu parfois, mais cela ne gêne pas du tout, car l’écriture est bonne, le suspens bien mené, on ne lâche pas le livre avant de savoir le fin mot de l’histoire… et la grande amitié qui lie le duo dans la série va sans doute se mettre en place au fil des romans, car j’ai lu, un peu par hasard (le titre me plaisait), le 3e tome. Donc je pense que la complicité qu’on pressent entre les deux femmes va s’accentuer pour devenir amitié au fil du temps. J’avoue aussi que voir Jane Rizzoli enceinte est surprenant ! Mais pourquoi pas !!! À suivre comme on dit… car je vais, c’est évident, lire d’autres aventures de ce duo !

 

 

« – On sait ce qui s’est passé ? Que disent les sœurs ?

– On a du mal à en tirer quelque chose d’utile. Il n’y a plus que quatorze religieuses, maintenant, et elles sont dans tous leurs états, tu penses. Elles se croyaient en sûreté, ici. Sous la protection de Dieu. Et voilà qu’un dingue s’introduit chez elles… »

 

 

Résumé éditeur :

Surnommée la Reine des Morts par ses collègues, Maura Isles est sans aucun doute le meilleur médecin légiste de Boston, celle qui mieux que personne sait faire parler les corps...

Aussi quand, dans une froide chapelle de l'abbaye de Graystones, on retrouve le cadavre d'une jeune novice, l'inspecteur Jane Rizzoli fait-elle tout de suite appel à Maura pour résoudre ce crime particulièrement odieux. L'autopsie révèle un lourd secret qui jette le trouble dans la petite communauté des religieuses et rend l'enquête délicate et complexe ...

Jane et Maura conjuguent leurs forces pour percer les mystères de Graystones alors qu'elles sont chacune à un tournant de leur vie sentimentale puisque Jane est enceinte et Maura confrontée au retour de son ex-mari.

Une intrigue haletante menée par Jane Rizzoli et Maura Isles, un duo de choc déjà plébiscité par des milliers de fans dans le monde.

 

 

« Les morts ont tout leur temps. Ils ne se plaignent pas, ils ne vous menacent pas, ils n'essaient pas de vous manipuler.

Les morts sont inoffensifs; le mal est l'apanage des vivants ».

 

 

Lien vers la fiche du livre sur Babélio

http://www.babelio.com/livres/Gerritsen-La-reine-des-morts/157031

 

 

« Elle se tourna vers Rizzoli.

– Tu es catholique, Jane ?

Rizzoli grogna tout en fouillant dans le placard de Camille.

– Quand as-tu cessé de croire en Dieu ?

– A peu près au moment où j’ai cessé de croire au père Noël. Je n’y ai jamais cru, même pour ma confirmation. Mon père ne s’en est pas encore remis. Quelle penderie de merde ! « Voyons, que vais-je mettre aujourd’hui ? La robe noire ou la robe de bure ? » Comment une jeune fille saine d’esprit peut-elle vouloir être bonne sœur ?

– Toutes les religieuses ne portent pas l’habit. Pas depuis Vatican II, en tout cas.

– D’accord, mais cette histoire de chasteté n’a pas changé. T’imagines, pas de sexe jusqu’à la fin de tes jours ?

– Je ne sais pas, dit Maura. Ce doit être un soulagement de ne plus penser aux hommes.

– A mon avis, c’est surtout impossible ».

 

 

« Elle frappa à la porte et appela :

– Il y a quelqu’un ? C’est le médecin légiste !

La porte s’ouvrit à la volée, et le faisceau d’une torche se braqua vers son visage. Elle ne voyait pas l’homme qui la tenait, mais elle reconnut la voix de l’inspecteur Darren Crowe :

– Salut, doc. Bienvenue au royaume des cafards.

– Ça vous embêterait de braquer votre lampe d’un autre côté ?

Le rayon s’écarta de son visage, et elle vit sa silhouette, large d’épaules, vaguement menaçante. C’était l’un des plus jeunes inspecteurs de la brigade criminelle, et, chaque fois qu’elle travaillait sur une affaire avec lui, elle avait l’impression de pénétrer sur le plateau d’une série télé dont il serait la vedette, un flic de feuilleton au brushing impeccable et à l’attitude qui allait avec : l’air crâne de celui à qui on ne la fait pas. Pour ce quelle en savait, la seule chose susceptible d’en imposer aux hommes comme Crowe chez une femme, c’était un professionnalisme glacé. Eh bien, il n’allait pas être déçu. Les médecins légistes hommes avaient toujours la possibilité de se la jouer grande gueule avec Crowe, mais, elle, elle ne le pouvait pas. Et elle devait absolument maintenir les barrières, garder ses distances, sans quoi il trouverait une façon d’entamer son autorité ».

 

 

« Rizzoli renifla et s’essuya le visage avec la main.

– Il n’y a rien à décider.

– Qu’est-ce que tu vas faire ?

– Je ne peux pas le garder. Tu le sais bien.

– Et pourquoi pas ?

Rizzoli lui jeta le regard qu’on réserve aux idiots congénitaux.

– Qu’est-ce que je ferais d’un bébé ?

– Ce que tout le monde en fait.

– Attends, tu me vois en maman ? ricana Rizzoli. Je ferais une mère lamentable. Le gamin ne survivrait pas deux semaines, avec moi !

– Les enfants ont une résilience stupéfiante, tu sais.

– Ouais, d’accord, eh bien, résilience ou pas, c’est pas mon truc.

– Tu étais très bien avec la petite fille, Noni.

– Ouais…

– Non, vraiment, Jane, sans rire. Et elle a bien réagi avec toi. Alors qu’elle m’a ignorée, et qu’elle rentrait la tête dans les épaules devant sa mère. Mais, vous deux, vous avez été copines tout de suite.

– Ça ne veut pas dire que j’aie la fibre maternelle ».

 

 

« Pas de tonalité.

La terreur explosa en elle comme un vent glacé.

Il a coupé la ligne téléphonique.

Elle lâcha le combiné et resta debout, aux aguets, s’efforçant désespérément de deviner ce qu’il s’apprêtait à faire. La maison craquait et grinçait dans le vent, masquant tous les sons à l’exception des battements du sang à ses tempes.

Où est-il ? Où est-il ? »

 

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commentaires

P
<br /> coucou ma Véro .. on va y avoir droit à la neige ou pas ... le ciel était bien blanc aujourd'hui !! biz et douce soirée <br />
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