Un billet ce soir pour faire de la résistance, pour me faire du bien, pour me défouler…
Parce que j’en ai marre de voir le français se perdre, marre de voir les gens écrire n’importe comment, à la phonétique, en langage SMS, marre de voir les gens se foutre de tout, de ne pas respecter ceux qui vont les lire, sous prétexte que « j’ai le droit de m’exprimer, et j’écris au plus vite, comme je le veux »… des règles, un orthographe, de la grammaire ? mais à quoi tout cela peut il servir ?
Un peu de vocabulaire ? bof à quoi bon ?
Ça me révolte, ça m’attriste, ça m’énerve et ça me fait peur… oui peur…
Demain, comment écrirons nous ?
Faudra t il supporter de lire encore et encore des textes bourrés de fautes ? sans que cela n’éveille plus aucune réaction ?
Doit on continuer à simplifier la langue française pour se mettre au niveau de ceux qui nous tirent vers le bas ?
Franchement… j’espère pas, mais j’ai des doutes.
Quand je vois ce que je lis au quotidien un peu partout et même sur des sites communautaires dit littéraires ! ! ! ça me remue les tripes comme on dit.
Je me disais, naïve que je suis, si les gens lisaient, ils feraient moins de fautes… c’est logique, non ?
Et bien je peux vous garantir que beaucoup de personnes qui se disent lecteurs, font énormément de fautes et s’en foutent… oui oui…
Et si vous avez le malheur de leur suggérer de se relire pour éviter les fautes, vous passez pour une méchante, une empêcheuse de tourner en rond… une espèce d’extra terrestre, d’une autre planète…
Bref, tout cela est bien triste…
Alors comme une petite résistance, et aussi je vous le dis pour me faire plaisir, je vous offre une bien belle chanson ce soir d’Yves Duteil, sur la langue française… et cela me permet également de faire un petit clin d’œil amical à un si beau pays que j’aime, de l’autre côté de l’Atlantique, le Québec.
Bonne soirée
Lilou
La langue de chez nous
Paroles et musique: Yves Duteil
C'est une langue belle avec des mots superbes
Qui porte son histoire à travers ses accents
Où l'on sent la musique et le parfum des herbes
Le fromage de chèvre et le pain de froment
Et du Mont-Saint-Michel jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant parler les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il en a gardé toutes les harmonies
Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
Où la saveur des choses est déjà dans les mots
C'est d'abord en parlant que la fête commence
Et l'on boit des paroles aussi bien que de l'eau
Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux
Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux
C'est une langue belle à l'autre bout du monde
Une bulle de France au nord d'un continent
Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
Enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan
Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs
Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout,
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu'on y parle encore la langue de chez nous
C'est une langue belle à qui sait la défendre
Elle offre les trésors de richesses infinies
Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie
Et de l'Île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie
Et de l'Île d'Orléans jusqu'à Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie.
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